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~PoupéeFéelée~
~PoupéeFéelée~
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31 mars 2009

~Rêve Douleur~

Il y a maintenant quelques nuits, j'ai fait un rêve merveilleux. Enfin la personne dont j'ai rêvé était merveilleuse c'était ***. Cela ne m'était pas arrivée depuis un moment, un long rêve avec lui.
C'était étrange nous étions dans la même fac alors que nous ne faisons pas du tout les mêmes études. On s'entendait bien, le midi, nous mangions ensemble et avec ma soeur. Evidemment, comme en vrai,j'étais folle de lui et mon dilemme était de trouver un moyen de lui dire ou de lui faire comprendre.
Un beau jour, une dénommée Rebecca est arrivée dans sa vie. Il a commencé a vraiment changer et un jour qu'on mangeait ensemble dans un réfectoire il m'a sorti quelquechose du genre "tu ne lui arriveras jamais à la cheville".
J'étais furieuse, humiliée et blessée . je me suis levée en pleurant, abandonnant mon repas que je ne pouvais évidemment pas terminer.
J'ai commencé à l'éviter à partir de ce moment car n'est-ce-pas je n'étais pas à la hauteur de cette perfection !
Un matin, alors que je prenais un train bizarre pour me rendre à ma fac (qui n'est pas réellement la mienne) je le vois à travers la fenêtre avec ses amis. Il portait qu'un t-shirt blanc alors que nous étions en plein hiver. J'étais normalement accompagnée de ma soeur mais quand je me suis retournée, ce n'était plus elle mais une ancienne amie que je n'ai pas vue depuis quelques années maintenant. Quand je le vois monter dans le train, je quitte ma place, ne voulant pas le voir. C'était comme si on avait installé des bancs comme dans les squares mais dans le compartiment à vélo du rer. De toute évidence, il ne comprenait pas mon comportement parce qu'il n'arrêtait pas de me regarder avec un air peiné. De l'autre bout du train, j'entends comme en voix-off "elle aime le chocolat et les paysages enneigés."
Le plan se coupe et je suis assise sur un banc dans un parc avec ma soeur et nous parlons évidemment de lui. Tout à coup, je reçois un mms sur mon portable (c'est étrange c'est comme si j'avais reçu un fichier pdf c'est la même icone) et y a la photo d'un paysage enneigé entouré d'un cadre en forme de coeur. Il avait écrit en dessous "pardonne-moi". Je me réveille au moment où excitée j'allais lui répondre "vous êtes tout pardonné mais veillez à ne pas réitérer ceci monsieur ***)

La nuit d'après j'ai rêvé que je dormais au creux de ses bras. Il n'y avait rien de sexuel mais ses bras me protégeaient et me rassurait. Il était nu dans mon dos, moi habillée mais j'arrivais à sentir son corps derrière le mien, la douceur de sa peau, son souffle sur ma nuque, une ambiance calme. Ses yeux clos, ses longs cils. Je me sentais enclos dans ses bras, rien ne pouvait m'atteindre.
Le réveil est toujours plus dur évidemment, je n'étais pas dans ses bras. J'aurais voulu y rester pour l'éternité, y mourir s'il le fallait. L'amour fait souffrir c'est indéniable. Si ressentir cela pour lui doit autant me faire souffrir, j'aimerais pouvoir m'arracher le coeur, lui donner en cadeauet lui dire "tu vois, il pleure, saigne pour toi alors fais quelquechose, fais quelquechose ! Es-tu aussi inhumain pour le laisser dans cet état ! N'entends-tu pas qu'il hurle ton nom à la mort ?
Non, tu restes indéfiniment statique dans un passé révolu, à pleurer une illusion perdue, une chimère !"

J'aimerais pouvoir lui dire ceci mais quand je me retrouve devant lui, rien ne sort, aucun son sauf le battement incessant de mon coeur dans ma poitrine. Comment fais-je ?
Pour te désirer autant alors qu'il n'y a pas matière à ? Qu'est ce que tu as de spécial pour que mon coeur te veuille autant au point d'en perdre la raison. Tu n'es ni le plus beau, ni le plus sobre mais quand tu me regardes, quand tu me souris, je me sens comme une petite fille fragile, inoffensive perdant tous ses repères.
J'ai lutté pendant des mois, des années afin de batir l'espoir d'une vie qui ressemble à une stabilité mais tu arrives à tout briser en une poussière de secondes.
Ce n'est pas grave, malgré tout, malgré la douleur, je n'arrive pas à t'en vouloir car tu es autant l'auteur de ma perte que l'auteur de mes joies.
Je t'aime, ***, je t'aime.

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