~La fascination du petit chaperon rouge~
Vous vous
demandez sûrement pourquoi cette fascination pour le petit chaperon rouge.
Effectivement, ce n’est pas le conte de Perrault le plus joyeux qui puisse
exister car il n’y a pas de « happy end ».
Après tout qu’en
savez-vous ? Cette notion de fin joyeuse ou malheureuse, c’est de notre
point de vue qu’on la place mais que pensez vous qu’elle ressent, red
riding ? Quand on regarde de plus près le texte, il est clair
qu’elle cherche intentionnellement le loup. On ne peut pas dire qu’elle soit
dupe d’un grand gorille déguisé en grand mère quand même ! J’admire
énormément l’interprétation qu’en a fait Gustave Doré dans ses gravures, cela
retrace vraiment cette vision double de la jeune fille voulant devenir femme et
tout ce jeu du loup très humanisé. J’adore les personnages ambigus et plutôt
sombres. J’aime l’idée de poursuite dans les bois avec l’homme que l’on désire
ardemment : c’est très excitant et me rappelle ce texte que j’ai écrit
mais que je n’ai pas publié ici Cours, Chaperon, cours où je voulais
vraiment retranscrire cette tension érotique (je reprends ce terme de ma chère
Anginou pour caractériser mes textes) qui existe entre ces deux êtres,
l’ambiguïté du loup, assez démoniaque finalement. Elle est pour moi un
personnage beaucoup plus humain que toutes ces Belle au bois dormant,
Blanche Neige et autres… car il est de la nature humaine d’être ambiguë,
d’avoir des désirs refoulés même en étant une jeune fille ou une petite fille.
Je me suis finalement attachée à elle.
Il y a un film que j’aime
beaucoup et qui est adapté du mythe du petit chaperon rouge c’est